Addiction ? Comment en sortir.
Quand l’addiction pollue la vie et empêche d’être soi-même.
Parmi nous, qui n’a pas été piégé à un moment ou un autre par une addiction ?
Que cette addiction soit comportementale (TV, portable,tabac etc…), alimentaire (compulsion pour se soulager) ou travail (en excès) ?
Proverbe indien :
» Un esprit occupé est un esprit malade, un esprit lent est un esprit sain, un esprit immobile, est un esprit divin. »
Comprendre l’addiction :
Je vais m’inspirer pour vous aider, de ma propre expérience en terme d’addiction (j’en ai eue 2 à résoudre).
Au fil des années, je me suis trouvée piégée dans plusieurs états d’esprits négatifs sur la vie.
Ces considérations et état d’esprit , m’ont amené à ma 1ère addiction …. le tabac.
- Mon manque de confiance en moi,
- mes peurs intérieures pour le monde extérieur,
- du manque de valorisation de mes actions (sanction par les notes, les critiques etc…).
Au départ, fumer me donnait bonne contenance en public. Cela m’a permis de me faire « accepter » dans un groupe (dans les années 80 c’est quand tu ne fumais pas que tu étais marginal).
Car être acceptée et reconnue était très important pour moi.
Je n’avais pas encore intégrer la chose la plus fondamentale qui soit :
La reconnaissance vient de soi et pas des autres.
Il m’a fallu 25 ans pour vaincre cette addiction au tabac. Et deux prises de conscience.
La 1ère fut la découverte de mon corps grâce au tai chi.
Comprendre que mon corps « croyait en moi » si je prenais « soin de lui ».
Une addiction comportementale ou alimentaire est souvent en rapport avec un appel au secours de notre corps qui pousse aux excès pour prendre conscience de ses besoins.
Cette prise de conscience je la dois à Yannick Noah un matin dans ma voiture.
J’allais travailler et il était interviewé. Il a fait une remarque sur le fait que souvent quand on allait fumer, c’est que l’on avait besoin de se POSER et de prendre l’air.
Et oui, mon VRAI BESOIN à la cigarette était de me mettre en PAUSE.
Depuis ce jour, j’ai pu arrêter de fumer tout net.
Bien sur, j’ai eu besoin de quelques plantes au début, mais depuis 2009 c’est une addiction qui est abolie de ma vie.
Ma 2ème addiction est directement issu de mon éducation.
Il s’agit du travail.
J’ai grandi avec des parents pour qui le travail représentait non seulement un moyen de subsistance mais également la seule chose valable dans la vie.
Mes parents ont toujours eus du mal « à joindre les 2 bouts ».
Ils ont été confrontés à beaucoup de « catastrophes » dans leur vie, qui leur ont montrés qu’il fallait toujours avoir » de l’argent devant soi » ou « de côté ».
Ces 2 expressions montrent bien des attitudes comportementales, issus de leur enfance respective difficile. Surtout issues de la guerre qu’ils ont vécus enfants et où ils ont connus les privations.
De plus, pour mes parents et la famille en général, travailler dur (à l’école puis dans le milieu professionnel) faisait de soi quelqu’un de bien, pas un fainéant.
Cet état m’a fait longtemps penser que se donner à fond ferai de moi : un « bon » être humain, et que je serais aimée encore mieux.
Dans chacun de mes postes salariés, je me suis donnée à fond. Au point de ne pas comprendre que cela devenait excessif et et donnait le résultat inverse ; soit manque de considération et de reconnaissance.
Je cherchais à prouver « ma valeur personnelle »
J’ai mis longtemps à prendre conscience que cette attitude cachait les sentiments non résolus de mon enfance.
Est-ce résolu aujourd’hui ?
Oui … et non!!
- NON, car ne pas me surcharger de travail est un chemin intérieur quotidien. Ceci pour me donner l’espace et le temps libre dont j’ai besoin.
Et que ce sentiment de « valeur personnelle » est encore lié bien souvent à la peur du manque familial. (si je manque, je n’ai pas de valeur…etc…)
- Oui, car j’ai transformé cette « peur » sous jacente en amour intérieur quotidien et en joie. Ce qui équilibre cette valeur, et je n’ai plus rien à prouver.
- Oui, dans le sens où je suis toujours quelqu’un qui va au bout des choses. Toutefois, cette fois-ci en conscience. Ce qui transforme le défaut dû aux croyances, en une qualité pour avancer sur mon chemin.
Ceci me permet de me respecter,
- Je m’autorise à me poser,
- je tiens compte de tous les aspects de ma vie (matérielle, émotionnelle, amoureuse et spirituelle)
- et je reste centrée sur l’essentiel…le sens de ma vie.
De plus, mon travail de naturopathe, me permet de grandir chaque jour, par lechoix de consacrer ma vie à aider les autres sur le chemin de la santé sereine.
Mon conseil :
Pour vous aider à sortir de vos addictions, posez-vous un instant et répondez pour vous à ces questions :
- Pourquoi, j’ai cette addiction ?
- De quoi ai-je véritablement besoin ?
- Se serait comment pour moi si je n’avais plus cette addiction ?
Si ces questions trouvent des réponses mais que vous n’arrivez pas à sortir de votre addiction, je vous invite à me contacter pour un appel découverte en cliquant ICI.